Semur-en-Auxois l'antique Alésia
- Bottini Lucien
- 18 sept. 2018
- 7 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 déc. 2018
Environ 65 millions d’euros plus tard, le véritable emplacement d’Alésia est enfin découvert, 10 km plus loin.
Il y a 6 ans de cela, le MuséoParc d’Alésia fêtait sa première année d’existence tandis que je découvrais la vérité à son sujet…
Le véritable lieu de la bataille d’Alésia se trouve en réalité quelques kilomètres plus loin.
En effet, à l’époque de Jules César, une légende prétendait que l’antique cité d’Alésia avait été fondée par le célèbre héros Hercule… Cette légende a toujours cours de nos jours concernant l’origine de la ville de Semur-en-Auxois.
Voici une première coïncidence.
Deuxième fait intéressant, Semur-en-Auxois se trouve être le centre géographique de l’Auxois, donc de l’ancien pays Mandubien, où se situait Alésia.
Troisièmement, il existe d'autres coïncidences quant à la topographie de Semur-en-Auxois correspond dans les moindres détails à la description d’Alésia qu’en a fait Jules César dans sa «guerre des Gaules», c’est-à-dire:
- L’oppidum d’Alésia se trouve au sommet d’une montagne abrupte impossible à prendre autrement que par un siège… or justement l’ancien château de Semur-en-Auxois se situe au sommet d’une montagne de granite, elle a toujours été réputée imprenable.
- L’ensemble de cette antique cité est ceinturé d’autres collines à peu de distance et de même hauteur hormis du côté du soleil levant où se trouve une plaine d’environ 4,5 km, tout en longueur… il se trouve que Semur est bel et bien ceinturée d’autres collines de même hauteur et à faible distance (à peine 400 mètres), mis à part à l’Est où se trouve une plaine d’environ 4,5 km tout en longueur (le mail).
- Deux cours d’eau baignent le bas de la colline où se trouve Alésia… au bas de Semur, deux cours d’eau se rejoignent et baignent le bas de la montagne (le ruisseau de la Saussiotte et la rivière de l’Armançon). L’Armançon tenant son nom d’Armisono, c’est-à-dire «là où les armes retentissent».
- Au nord d’Alésia se trouve une montagne trop importante à prendre, entièrement dans le circuit des défenses romaines… au nord de Semur se trouve le Mont Télégraphe, une montagne plus haute, plus grande, surplombant la ville de Semur-en-Auxois.
Cette liste n’est pas exhaustive, et il existe bien d’autres concordances.
En quatrième lieu, encore une autre coïncidence, les preuves archéologiques faites à Semur-en-Auxois prouvent la présence d’un ancien oppidum gaulois. Dans les années 1845, de nombreuses découvertes correspondant à la période gauloise y ont été réalisées, prouvant l’ancienneté du site:
"une ancienne note rapporte la découverte de vases funéraires, ainsi qu’un bousier sacré, trouvés dans l’emplacement de l’ancien hôpital de Semur, où des fouilles, […] avait fait voir dans un terrain de transport des ossements d’hommes et d’animaux, du crassier d’orfèvre, des filets d’or pur arrondis au marteau, et non passés à la filière, des poteries gauloises sans sonorité, fragiles, perméables à l’eau, et à peine cuite. Au milieu de ces fouilles avait été trouvé un onite ou scarabée sacré des Egyptiens, sculpté dans l’Ophite dure.". Sans oublier un ensemble de puits creusés dans le granite, au fond desquels gisaient de nombreuses autres poteries Gauloises.
C’est à partir de ces découvertes passées que Jérôme Benet (l’un des membres de la Société des Sciences et Historique de Semur-en-Auxois) a pu établir que la ville de Semur avait connu «une occupation celtique durable» ainsi qu’une «perte d’influence du site au cours de la période romaine», cela en reprenant ses propres mots.
Il faut aussi mentionner ce petit passage du magazine Burgondiart concernant Semur : «le site fut délaissé à l’époque gallo-romaine au profit du plateau du mont Auxois tout proche».
Par ailleurs, j’ai moi-même fait de nombreuses découvertes au cœur de Semur... Un très grand nombre de poteries appartenant à différentes époques, un morceau d’armure, une pièce gauloise, un morceau de poterie portant la mention ALESIA en partie visible, ainsi qu’un sifflet gaulois sur lequel était écrit en celte «le terrain à partir duquel nous nous relevons».
Sans oublier qu’il existait à Semur-en-Auxois un ancien arc de Triomphe sur lequel était écrit en toute lettre «Herculi Gallico, Sua Alexia», mentionné dans le très ancien magazine le «Mercure Gallant».
Cet ensemble de preuves et de documentations abonde dans le sens que Semur-en-Auxois est effectivement l’antique cité d’Alésia.
Un cinquième point, et non des moindres : il existe un ancien poème en latin, datant d’avant la polémique, précisant justement que la ville de Semur-en-Auxois a été fondée sur les ruines de l’antique cité d’Alésia, et cela tout en l’imitant dans son ancienne construction.
décidément, encore une surprenante coïncidence !
Pour finir, Semur tient son nom de «Sene Muro» c’est-à-dire vieilles murailles. Il serait temps de répondre de quelles vieilles murailles il s’agit et de savoir quel était le nom de la cité qui s’y trouvait avant? Bien que la réponse soit toute simple… ALESIA
Malgré tous ces faits, cette vérité continue de déranger…
En effet, avec le Muséoparc d’Alésia tout proche, inauguré à Alise-sainte-Reine en 2012, pour un coût initialement prévu de 52 millions d’euros, remettre en cause l’emplacement de cette célèbre bataille serait un fiasco financier total.
D’autant plus qu’aujourd’hui nous en sommes, six ans plus tard, à une dépense dépassant les 65 millions d’euros, soit à peu près 3 millions d’euros de réinjectés par an sur ce site, afin de combler le déficit annuel. Voici donc où passe une partie de notre argent public.
Et comme si cela ne suffisait pas, François Sauvadet (le Président du Conseil Départemental de la Côte d’Or) souhaiterait à nouveau réinvestir à peu près 18 millions d’Euros de plus, de manière à réaliser son second Musée archéologique au sommet du Mont Auxois. Allons-nous continuer à accepter tout cela et à laisser faire… Quitte à investir, cela ne serait-il pas préférable de le faire sur le bon site?
D’ailleurs, au passage, je ne sais pas comment réagiraient les Dijonnais s’ils apprenaient qu’une partie de leurs impôts a financé ce fameux Muséoparc… suivant les propres déclarations de François Rebsamen (maire de Dijon) le 5 Avril 2016 dans le Bien public.
Le plus étonnant reste tout de même que personne ne soit choqué par le fait que sur le Mont-Auxois on nous présente les vestiges d’une ancienne cité gallo-romaine comme étant l’antique cité d’Alésia, alors qu’à la base nous recherchons tout de même un oppidum purement gaulois et donc antérieur à ce que l’on nous dépeint au Muséoparc.
Les anomalies ne s’arrêtant pas là, la topographie du site lui-même est totalement incompatible avec le récit très précis de Jules César, dont voici les principaux éléments:
- Il existe trois cours d’eau autour du mont Auxois, alors que Jules César n’en énumère que deux, était-il à ce point si stupide qu’il ne savait pas compter jusqu’à «3» ?
- Les collines environnantes se trouvent à plus d’un kilomètre chacune, loin d’être toutes proches comme il les décrivait.
- La plaine est en contrebas de la cité gallo-romaine, elle ne la jouxte pas, encore moins du côté opposé à la description de Jules César.
- L’officialisation d’Alésia sur le mont Auxois est due à la vague ressemblance entre «Alise» et «Alésia», sans préciser que le nom d’Alise en ce lieu n’est que très tardif (fin XVe siècle).
- …Un nombre considérable d’incohérences qu’il serait trop long d’énumérer.
A noter que les historiens eux-mêmes savent et déclarent que les découvertes initialement faites à Alise-sainte-Reine ne correspondent pas à la période concernée, mais datent en réalité de la période du Bronze, soit antérieur de mille ans à la guerre des Gaules.
Il est donc intéressant de comprendre que ce sont sur les bases de données erronées que l’ensemble de ce dossier historique repose.
Dès le début de mes découvertes j’ai tenté de joindre l’ensemble des services compétents. Bon nombre d’entre eux était fort intéressés avant que l’ensemble du dossier ne remonte jusqu’aux hautes sphères. Suite à quoi la plupart se sont retirées en précisant qu’ils avaient bien trop à perdre financièrement à me suivre dans mes recherches.
D’ailleurs, comme me l’a précisé une historienne, si je ne suis pas un institutionnel, je n’aurai pas voix au chapitre. C’est comme ça en France. On ne se bat pas contre les moulins à vent de l’administration. Les efforts économiques pour dynamiser Alise-Sainte-Reine feront taire les voix dissidentes, à tort ou à raison.
De nos jours, l’Histoire ne semble plus écrite par l’archéologie mais plus exactement par l’argent.
A un moment où la France n’a jamais eu autant besoin de retrouver ses racines, il serait important de repartir sur des bases saines.
Bien que de nombreuses personnes ne veuillent pas voir cette affaire révélée au grand jour, nous avons à notre disposition un moyen très simple permettant de faire circuler les informations… Les réseaux sociaux. Souvent utilisés à tort et à travers par beaucoup de monde, il est aussi possible de s’en servir à bon escient. Nous connaissons tous quelqu’un qui connait quelqu’un que cela pourrait intéresser… Journalistes, écrivains, historiens, politiciens, curieux, chercheurs de vérités… Semurois, Semuroise, citoyens de tout bord, n’hésitez pas à faire circuler l’information.
De la même manière que c’était exprimé Vercingétorix «Une gaule unie, formant une seule nation, animée d’un même esprit, peut défier l’univers». Ensemble nous pourrions révéler la vérité concernant l’emplacement de ce qui constitue les fondements même de notre société.
Toutefois, que ma démarche ne soit mal perçue : je ne perds pas non plus espoir et tends à nouveau la main au diverses personnes concernées par ce dossier afin qu’elles revoient ensemble leurs positions. L’erreur est humaine et après tout il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Souvent les gens ne veulent pas voir, entendre ni parler de vérité parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites.
Mais n’oublions pas les propos d’Arthur Schopenhauer :
«Toute vérité franchit trois étapes :
D’abord, elle est ridiculisée.
Ensuite, elle subit une forte opposition.
Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence»
Après que les deux premiers aient déjà brièvement eu lieu, j’espère donc que les responsables d’Alésia accepteront d'entendre raison pour enfin passer à la troisième étape, la reconnaissance d’une vérité que je souhaite voir mise au jour grâce à l’ensemble de mes recherches.
Je me tiens évidement à nouveau à disposition pour répondre à toutes questions et engager un échange sain et serein.
lucien.bottini@gmail.com
0678143865
M. Bottini Lucien.
«L’histoire est pour un Peuple ce que la conscience est pour l’Homme. Un Peuple qui oublie son histoire est un Homme qui perd sa conscience.»
Arthur Schopenhauer.
Commentaires